La finance est perçue par de nombreuses personnes attachées aux principes de la religion comme étant une invention malsaine qui doit être encadrée. Née il y a de cela une vingtaine d’années, la finance islamique est encore à découvrir pour vous et moi.
Principes et piliers de la finance islamique
La finance islamique telle qu’on la connait de nos jours est un phénomène assez récent par rapport aux autres finances que l’on connait. La toute première apparition si on peut la qualifier ainsi de finance islamique à vu le jour en 1960 en Egypte et en Malaisie mais la première banque islamique est née à Dubaï en 1975 sous le nom de Dubaï Islamic Bank et cela explique pourquoi plus de 60 % de ses activités se font dans le golfe persique.
La finance islamique est fondée sur les principes de l’islam. Ils sont au nombre de 5. Le tout premier principe est fondé sur la loi de non usure ou des intérêts à éviter dans les transactions bancaires. Les secteurs illicites sont à éviter et les activités de spéculation sur les actifs financiers sont prohibés. Par contre, la finance islamique oblige le principe d’endossement à un actif qui est tangible et elle oblige à partager les pertes ou les profits engendrés par l’activité.
À qui s’adresse la finance islamique de nos jours ?
Contrairement à l’idée la plus répandue, la finance islamique n’est pas destinée seulement aux musulmans ou aux pratiquants de l’Islam. C’est plutôt une technique ou une méthode bancaire qui se base sur les principes Coraniques pour exercer ses activités. Ainsi, toute personne, quel que soit son orientation religieuse peut faire recours à la finance islamique ou aux banques qui opèrent dans ce domaine pour le déploiement de ses projets.
